Choisir son contrat d’assurance-vie

Comment bien choisir son contrat d'assurance-vie ? Quels sont les différents types de contrats existants ? Quelles sont les garanties à prévoir ? PagesJaunes vous donne toutes les informations nécessaires.

Sommaire

Cadre législatif

Avant de choisir un contrat d’assurance-vie, mesurez également les conséquences du cadre législatif et fiscal de l’assurance-vie sur votre investissement et les possibilités qui vous sont offertes par la loi.

Comparatif des contrats d’assurances-vie

Ne vous limitez pas à confronter les taux de rendement obtenus les années passées. Analysez aussi les différents frais du contrat (frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage), la disponibilité de votre épargne, les modes et options de gestion proposés.

Type de contrat

Comprendre le fonctionnement des différentes catégories de contrats vous permettra de sélectionner la mieux adaptée au but que vous poursuivez.

L’assurance décès (à fonds perdu) assure le versement d’un capital en cas de décès ; l’assurance-vie permet de constituer une épargne en cas de vie (épargne transmissible à un bénéficiaire au décès de l’assuré)

Le contrat vie génération permet de bénéficier d'un abattement sur les droits de transmission en contrepartie d'investissements dans le financement des PME.

Le contrat euro croissance comporte un capital garanti au terme (garantie totale ou partielle), moyennant un engagement contractuel d'au moins 8 ans. Sa diversité et l’orientation des fonds vers les PME doivent permettre aux assureurs d'obtenir un meilleur rendement que les fonds classiques en euros.

La SCPI assurance-vie permet de profiter du rendement de l’immobilier professionnel avec la liquidité et la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie.

Destiné à protéger les personnes handicapées en âge de travailler, le contrat d'épargne handicap fait bénéficier d'une réduction d'impôt au titre des primes versées avec peu d’impact sur les aides sociales reçues.

À côté des fonds en euros dont le montant est garanti, l’unité de compte est l’autre façon d’investir sur les contrats d’assurance-vie. Elles se présentent sous des formes très variées (OPCVM, FCP, actions, obligations, SCPI, trackers, etc.). Les unités de compte ne sont pas garanties en capital et fluctuent en fonction des marchés financiers.

Produit très voisin de l’assurance-vie, le contrat de capitalisation s’en différencie par une fiscalité spécifique différente (il n’est pas transmis hors succession).

Précautions

Pour éviter les pièges et arnaques, vérifiez toujours l’inscription de votre interlocuteur à l’ORIAS.

Si vous avez un doute sur le contrat signé ou un regret sur l’engagement que vous venez de prendre, n’oubliez pas que la loi vous accorde la faculté de vous rétracter et de revenir sur votre signature pendant 30 jours.

Supports d’investissement

De votre choix dépendra le rendement plus ou moins élevé de votre contrat, mais également la part de risque que vous accepterez. Le fonds en euros, dont le capital est garanti au terme, sera moins rémunérateur que les contrats en unités de compte, sans garantie et donc plus risqués.

Garanties

Pour sécuriser toute ou partie de votre investissement, vous pouvez opter pour une des garanties « plancher » proposées par l’assureur. Celle-ci vous assurera que la somme recueillie par le bénéficiaire de votre contrat ne pourra pas être inférieure à un certain montant.

Bien entendu, ces garanties de prévoyance qui sont principalement l’apanage des contrats multisupport ont un coût annuel proportionnel aux sommes assurées. Mais elles ont pour objectif de protéger les bénéficiaires.

Plafond de l’assurance-vie

Si contrairement à d’autres placements populaires (Livret A, LDD, etc.) les versements sur les contrats d’assurance-vie ne sont pas plafonnés, les bénéficiaires en cas de décès se voient fiscalisés dès lors que les sommes transmises dépassent certains plafonds (152 500 € par bénéficiaire et pour l’ensemble des contrats de l’assuré / 30 500 € pour l’ensemble des bénéficiaires et des fonds versés après 70 ans).

Les retraits effectués par le souscripteur le sont également si les intérêts recueillis dépassent un certain montant (abattement annuel de 4 600 € pour un célibataire et 9 200 € pour un couple).

Ces pros peuvent vous aider